
Dans le cadre d’une coopération Luxembourg / France et AIMF : Réalisation de la Maison de la Culture de Kananga (RDC)
Un pôle éducatif, culturel et sportif, prenant corps dans une démarche de construction durable et de transfert technologique.
La ville de Kananga est située au centre de la République Démocratique du Congo, à 1h15 d’avion de Kinshasa, la capitale.
Souffrant d’un manque d’infrastructures, elle est constituée d’une population de près de 1 500 000 habitants dont 60% de jeunes, 52 % de femmes et 48% d’hommes. Malgré le dénuement social et économique, la diversité de sa population offre un panel varié de cultures, tant d’un point de vue linguistique que littéraire ou encore artistique.
Ce contexte a conduit à intégrer dans le projet global d’aménagement de la ville la nécessité d’une infrastructure culturelle destinée à prendre forme en tant qu’espace ouvert urbain de médiation sociale et culturelle (éducation, créations pluridisciplinaires, sports, carrefour de rencontres, réponses socioéconomiques aux besoins locaux…) mais aussi de promotion du patrimoine culturel matériel et immatériel.
La pose de la première pierre de ce futur lieu fédérateur, en février dernier, a démontré le besoin et l’implication des populations : plus de 1 500 personnes étaient présentes.
L’engouement général tient aussi au fait que ce projet pilote, associant planification urbaine et urbanisme culturel, est porteur d’une vision sociétale co-constructive dans sa conception architecturale écologique exemplaire (énergies renouvelables, confort thermique, utilisation des matériaux locaux et de procédés éco-innovants…) associée à la volonté de contribuer au meilleur développement et valorisation des compétences locales (transfert technologique, cursus de formation et de renforcement des capacités, de valorisation du savoir-faire local) et de l’emploi.
Inscrite dans le site de l’Hôtel de ville de Kananga, l’ensemble du complexe marquera fortement le site car, le vaste site retenu est localisé dans le « nouveau cœur » du territoire communal. D’autres équipements viendront, par la suite, compléter ce projet intégré d’aménagement (infrastructures municipales, théâtre de plein air, jardin…).
Mené par l’Hôtel de ville de Kananga, ce projet pilote de construction durable, à dimension socioéconomique est conduit par Mme Maire de la ville de Kananga, Dr Antoinette KAPINGA TSHIBUYI.
Il s’organise dans le cadre d’une collaboration internationale, avec un promoteur principal, l’Association Internationale des Maires Francophones (AIMF).
Le concept architectural est coordonné par Mme Amélie ESSESSE, architecte DPLG, experte pour l’AIMF.
Cette coopération institutionnelle internationale met également en valeur l’action des femmes pour le développement puisque, du portage à la coordination technique, il réunit des femmes avec, de surcroît, Mme Anne HIDALGO pour la ville de Paris, en addition aux personnalités précitées.
D’autres acteurs, sous la coordination de Mme ESSESSE, sont actuellement invités à renforcer ce haut cadre de coopération internationale. Leur apport sera essentiel, en matière de structuration, de transfert technologique et de formation.
Parmi ces acteurs privés, le Luxembourg participe largement à la consolidation et l’avancement de ce projet avec notamment deux membres fondateurs du BCFL : <link membres liste-des-membres detail>Euro Partner SA qui accompagne Mme ESSESSE, depuis le début. Et, la société <link membres liste-des-membres detail>Paul Wurth Geprolux, société de gestion de projet et d’ingénierie pour des projets de construction au Luxembourg. La société appartient au groupe Paul Wurth, actif à l’échelle internationale dans le domaine de la sidérurgie.
A travers ses ingénieurs, Paul Wurth Geprolux mettra à disposition son expérience dans la planification du bâtiment en tenant compte de son environnement. Des calculs techniques et des simulations thermiques permettront d’optimiser le design afin de trouver le juste équilibre entre l’exposition du bâtiment, les matériaux utilisés et les techniques du bâtiment. Paul Wurth Geprolux se réjouit de pouvoir accompagner ce projet, lui permettant de gagner en expérience, tout en espérant pouvoir engager un transfert de know-how entre les deux pays et, peut-être, trouver de futurs partenaires pour d’autres projets en Afrique.
Les sociétés luxembourgeoises et françaises intéressées à prendre part au projet, dans une opération ouvrant la voie à des collaborations scientifiques et économiques, sont invitées à se rapprocher du BCFL.
Contact: Mme Laurence SDIKA, Secrétaire générale - laurence.sdika@mae.etat.lu