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17/10/2017

1.100 nouvelles entreprises actives au Luxembourg

Au 1er janvier, le Grand-Duché comptait officiellement 33.733 sociétés sur son territoire. Soit une hausse de 3,3% sur un an ou 1.098 entités supplémentaires, selon les données du Statec publiées mercredi. Le Brexit et ses conséquences n’y sont pas étrangers.

Stabilité politique et écosystème flexible. Tels sont les deux arguments principaux utilisés par les gouvernements successifs auprès des entreprises internationales pour qu’elles viennent s’implanter au Luxembourg.

Avec 33.733 sociétés actives officiellement recensées au 1er janvier 2017, le discours semble porter ses fruits. Car si la hausse atteint 3,3% sur un an en unité brut, elle dépasse les 36% entre 2005 et 2017, selon les données du Statec. Au cours de la décennie écoulée, seule 2009 aura été marquée par un recul de ce chiffre, conséquence directe des effets de la crise sur l’économie luxembourgeoise particulièrement ouverte.

Sans surprise, les 1.098 nouvelles entreprises qui se sont implantées au cours de l’année 2016 sur le sol luxembourgeois ont respecté non seulement les principaux centres géographiques, mais elles reflètent également le poids des principaux secteurs de l’économie. Avec pas moins de 10.041 entreprises officiellement présentes sur son territoire, Luxembourg-ville et sa périphérie immédiate restent encore et toujours le principal centre d’attractivité du pays, avec 29,7% des sociétés présentes. Devant Esch-sur-Alzette et la zone Bettembourg-Dudelange. La capitale attirait à elle seule l'an dernier 30,5% des entreprises du pays.

Si le développement de la capitale tient avant tout aux sociétés liées à la Place, en lien plus ou moins direct avec le Brexit, celles venues s’implanter dans le sud du pays répondent davantage aux investissements technologiques et industriels mis en avant dans le cadre de la diversification économique.

Les récentes annonces d’investissements industriels, réalisées depuis l’été 2016, ne sont — et ne seront pas — en mesure de modifier en profondeur la composition du tissu économique national, le secteur financier regroupant à lui seul près d’un tiers du nombre d’entreprises actives. Comme par le passé, sur les 10 secteurs d’activité les plus représentés, ses différentes composantes- activités spécialisées, activité de service administratif, activité financière et asurance et autre activité de service - figurent en bonne place. Le commerce, la construction et le secteur de l’Horesca complètent le tableau.

Les données du Statec détaillent également le type de structure des entreprises actives au 1er janvier 2017, les trois quarts fonctionnant avec un nombre restreint de salariés. Voire sans salarié. Les 166 entreprises recensées possédant plus de 250 salariés ne représentent que 0,5% du total.

Une particularité qui explique donc que les principaux employeurs du pays, non précisés dans les dernières données du Statec, restent peu ou prou les mêmes au cours des dernières années. Depuis le 1er janvier 2017, la première place est occupée par Post Luxembourg, devant les CFL et ArcelorMittal. Le géant mondial de l’acier, longtemps leader incontesté de ce classement, n’emploie désormais plus «que» 4.160 personnes, contre 6.580 en 2008, avant de subir de plein fouet la crise économique.